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La direction du Parti québécois, une course?

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La possibilité de permettre à tous les Québécois de voter dans la course à la direction du Parti québécois a peu de chances de se matérialiser. Malgré l’appui du président du Comité national des jeunes du PQ, Léo Bureau-Blouin, cette idée de « primaires ouvertes » a subi un échec parmi les jeunes péquistes.

Le Conseil national des présidents du PQ se réunira le 4 octobre pour déterminer les règles de la course à la direction. Mais pour changer la constitution, comme l’exigeraient des « primaires ouvertes », il faudra que les deux tiers des participants appuient cette initiative et qu’un congrès ait lieu avant la course à la direction. Sans être impossible, cela paraît bien peu probable.

La liste des candidats potentiels, qui cachent à peine leurs intentions, est déjà longue. Pourtant, un grand nombre de candidatures risque de favoriser l’élection de Pierre Karl Péladeau, de loin le candidat potentiel le plus connu.

Le propriétaire de Québecor refuse de confirmer ses intentions, mais y a-t-il quelqu’un au Québec qui croit que M. Péladeau s’est joint au Parti québécois pour s’en tenir à la fonction de député de Saint-Jérôme?

Il y aura une course, avec beaucoup de participants, semble-t-il. Mais est-ce que ce sera une véritable course?

En fait, il est difficile d’imaginer que Pierre Karl Péladeau ne deviendra pas le prochain chef du Parti québécois. Compte tenu de la situation difficile dans laquelle se retrouve le mouvement souverainiste, comment les militants du Parti québécois pourront-ils résister aux attraits d’une candidature comme celle de Pierre Karl Péladeau?

Avec la présence de M. Péladeau, le débat gauche-droite promet de devenir un axe important de cette course, comme l’évoque mon collègue Michel C. Auger dans ce blogue.

Toutefois, l’article 1 sur la souveraineté du Québec sera aussi au coeur de cette course. Il y aura des pressés et des moins pressés.

Dans quel camp Pierre Karl Péladeau se rangera-t-il?

La réponse à cette question pourrait avoir des conséquences importantes sur l’avenir du Québec.

Si Pierre Karl Péladeau affirme que la souveraineté du Québec n’est possible que lorsque les finances publiques seront saines, c’est un retour aux conditions gagnantes. Et cela reporte plutôt loin la possibilité d’un référendum.

Si Pierre Karl Péladeau met l’indépendance du Québec au premier plan et qu’il remporte cette course à la direction, le thème de la souveraineté pourrait devenir un élément central des prochaines élections en 2018.


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